Sur son blog, le candidat de l'UMP, Jacques Nio, parle de la bataille des affiches à laquelle se livreraient de façon fratricide les socialistes et les communistes de Bagnolet. Il ajoute même : "A ce petit jeu les communistes gagnent haut la main, il faut dire qu'ils ont le soutien logistique de la mairie, cela facilite."

Cette déclaration m'amène à dire :

1 - La droite à tort de spéculer sur les divisions des politiciens de gauche car profondément les Bagnoletais sont attachés au rassemblement de la gauche, n'approuvent pas à une très large majorité la politique du gouvernement, ont rejeté aussi majoritairement le traité européen lors du référendum, et feraient de même si un nouveau référendum était organisé. Que la droite ne pavoise pas. La gauche est là. Les Bagnoletais sont là.

2 - Les communistes ne disposent d'aucun moyen logistique de la mairie pour faire leur campagne. C'est une évidence. Les seuls moyens dont nous disposons nous appartiennent en propre. Par exemple : le véhicule Citroen est un véhicule d'occasion que nous avons acquis il y a plusieurs années de cela. Les colleurs d'affiches sont tous des Bagnoletais bénévoles, militants. De nombreux jeunes participent d'ailleurs aux collages en ce moment pour soutenir la campagne que j'anime. Il n'y a donc aucun problème. Le seul problème vient de Monsieur Nio qui ne s'habitue toujours pas à ce que les communistes de Bagnolet continuent à représenter une réalité politique, sociale, et humaine, incontournable dans notre ville. Non Monsieur Nio, au nom de l'anti-communisme de service vous n'êtes pas autorisé à raconté des mensonges.

Mon avis: c'est partout pareil, sur Martigues c'est les opposants à Paul Lombard accusent le PCF d'utiliser les moyens de la mairie alors qu'il s'agit des véhicules des militants (2 voitures pour être exact). Les communistes restent les champions de l'affichage même dans les villes non communistes exemple d'Istres ou aux législatives et Présidentielles on a tenu la ville avec une voiture et 4 colleurs. Et nous on n'affiches pas que pendant les élections.